L’Animal est-il un végétal comme les autres ?
Type de matériel :
TexteLangue : français Détails de publication : 2025.
Ressources en ligne : Abrégé : This article examines the extent to which one can speak of a “becoming-plant” of animals in industrial farming. Such a strategy seeks to blur boundaries in order to better legitimize exploitation. Reduced to “boundary-objects”, animals experience a form of “zoocarceral inhabitation” that immobilizes them and strips them of their own existence. This extreme de-animalization, structured by language and industrialized meat production systems, assimilates them to plants—veritable “protein-rich tubers”—increasingly denying their capacities and normalizing ever more intensive consumption.Abrégé : Cet article examine dans quelle mesure on peut parler d’un « devenir-plante » de l’animal dans l’élevage industriel. Cette stratégie viserait à brouiller les frontières pour mieux légitimer leur exploitation. Réduits à des « objets-frontières », les animaux subissent un « habiter zoocarcéral » qui les immobilise et les dépossède de leur existence propre. Cette désanimalisation extrême, structurée par le langage et les systèmes de production carnée industrialisée, les assimile à des végétaux, véritables « tubercules de protéines », niant toujours davantage leurs capacités et normalisant une consommation toujours plus intensive.
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This article examines the extent to which one can speak of a “becoming-plant” of animals in industrial farming. Such a strategy seeks to blur boundaries in order to better legitimize exploitation. Reduced to “boundary-objects”, animals experience a form of “zoocarceral inhabitation” that immobilizes them and strips them of their own existence. This extreme de-animalization, structured by language and industrialized meat production systems, assimilates them to plants—veritable “protein-rich tubers”—increasingly denying their capacities and normalizing ever more intensive consumption.
Cet article examine dans quelle mesure on peut parler d’un « devenir-plante » de l’animal dans l’élevage industriel. Cette stratégie viserait à brouiller les frontières pour mieux légitimer leur exploitation. Réduits à des « objets-frontières », les animaux subissent un « habiter zoocarcéral » qui les immobilise et les dépossède de leur existence propre. Cette désanimalisation extrême, structurée par le langage et les systèmes de production carnée industrialisée, les assimile à des végétaux, véritables « tubercules de protéines », niant toujours davantage leurs capacités et normalisant une consommation toujours plus intensive.




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