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RésuméNous souhaitons attirer l’attention sur des configurations et des dimensions a priori paradoxales dans un contexte traumatique extrême. Comment en effet situer et interpréter des récits de sujets confrontés à une mort imminente qui laissent entendre que ce fut une expérience bienheureuse dont ils gardent un souvenir impossible à effacer ? L’exemple que nous exposons, celui de Aron Ralston, en est une illustration saisissante. S’y révèle que la mort est bien, de structure, toujours anticipée.

This article aims to draw attention to seemingly paradoxical configurations and dimensions at play in extremely traumatic contexts. How should we position and interpret accounts from people in near death situations which suggest this was a blissful experience, forever imprinted on their memory ? We shall explore the example of Aron Ralston, whose case is a striking illustration of this phenomenon, shedding light on the fact that death is always, structurally, an anticipated event.